Attention, emprunter de l'argent coûte aussi de l'argent

Faire un crédit ne s'improvise pas et demande une décision mûrement réfléchie. Voici les trois questions indispensables à se poser pour contracter un emprunt en toute tranquillité.

Ça y est, c'est décidé : vous allez rénover cette vieille salle de bain ou alors remplacer votre ancienne chaudière avant qu'elle ne lâche. Mais voilà, ces projets coûtent cher et vous n'avez pas envie d'y mettre toutes vos économies.

 

Vous voudriez donc contracter un emprunt pour financer ces projets mais faire un crédit, ça a l'air compliqué et ça fait peur avec toutes ces histoires de surendettement.

 

Pas de panique ! Voici les 3 questions indispensables à se poser avant de demander un crédit :

 

1. Quel montant puis-je emprunter ?

Avant d’emprunter, examinez attentivement votre capacité de remboursement. Vous pouvez soit faire le calcul vous-même, soit contacter les conseillers des organismes prêteurs qui analyseront, avec vous, votre budget. En un mot : calculez vos charges, vos revenus, et emprunter en fonction du reste disponible. Gardez toujours les deux pieds bien sur terre !

 

2. Combien coûtera mon crédit?

Si vous avez déjà effectué des simulations de crédit, vous avez probablement relevé l'existence d’un mystérieux acronyme : le TAEG ou Taux Annuel Effectif Global.

Le TAEG  correspond au coût total du crédit pour le consommateur : outre les intérêts débiteurs, il englobe donc les frais administratifs, les commissions et autres frais éventuels.

La plupart des organismes de crédit mettent des simulateurs à votre disposition sur leur site Internet. En y comparant vos différentes simulations, vous pourrez y trouver l'offre qui vous convient le mieux. 

Quant aux éventuels intérêts de retard, il s'agit de frais à part du TAEG qui peuvent alourdir votre budget en cas de non-respect de vos obligations d'emprunteur.

 

3. Signé, c’est signé ou puis-je encore renoncer à mon crédit ?

La précipitation étant mauvaise conseillère, la loi vous donne un délai de réflexion de 14 jours pour renoncer à votre crédit, sans devoir vous justifier.

Ce délai démarre le jour de la conclusion du contrat de crédit. C’est ce que l’on appelle le droit de rétractation.

Pour exercer ce droit, vous devrez envoyer au prêteur, dans le délai imparti, une lettre recommandée pour l’informer de votre décision. Dans certains cas, la renonciation au crédit peut être faite par des voies plus simples, par exemple un courrier électronique.

Les modalités d’exercice du droit de rétractation, ainsi que ses conséquences pour le consommateur, doivent obligatoirement figurer dans le contrat de crédit.

Attention : renoncer au crédit n’implique pas automatiquement une renonciation à l’achat (par exemple, un appareil électroménager, une cuisine, une auto, des vacances, etc.) pour lequel vous avez demandé un financement.

 

Conclusion : Il est primordial de bien mesurer l’impact d’un crédit dans votre budget à travers  le montant emprunté et le TAEG.